vendredi 24 juin 2011

"Nothing is worth more than this day"* (par Rémy)

*"Rien n'est plus beau que ce jour" Goethe

Salut à tous !

Après ce long silence, je vais vous faire un "petit" récapitulatif de ma ballade depuis l'Amérique Centrale vers l'Amérique du Nord.

J'ai donc décidé de jeter l'ancre un moment sur cette plage d'Hopkins, quelque part dans le sud du Belize.





C'est à la Drumming school (Ecole de percusion) que j'ai élu domicile pour une petite semaine.






Bercé par les rythmes Garifuna, j'ai découvert les alentours.
La plage et quelques uns de ces habitants

Puis un jour, j'ai décidé d'aller me ballader dans un parc national tout proche : le Mayflower National Park.
Alors que je pénétrais dans l'épais sous-bois, j'ai fait la connaissance de ce petit autochtone que j'ai suivi le long du chemin. Je n'ai croisé aucun humain mais je peux vous garantir que je n'étais pas tout seul !!






Coucher de soleil sur la Sittee river à quelques kilomètres de Hopkins. Je rencontre un français de Toulouse qui vit là depuis 3 ans avec sa nouvelle femme. Nous partageons une bière ou deux, il me confie qu’en Afrique, dans certains villages, les maisons sont construites d’un mélange d’argile et de défection humaine, « Le mélange devient très dur et hydrophobe !! »






Mes meilleurs moments à Hopkins : le matin, à l’aube.





Avec ma copine Lucy qui ne m’a pas quitté jusqu’à mon départ



Quelques vues d’Hopkins




En quittant Hopkins, c’est à Caye Caulker que je suis allé m’amarer



Caye Caulker, une île des caraïbes, à quelques miles de la deuxième plus grande barrière de corail au monde (après celle d’Australie) . Un petit paradis balayé par les vents !






Coucher de soleil à Caye Caulker



En partant de Caye Caulker, mon idée était de rejoindre un autre paradis, vraiment perdu celui-là, qui m’avait été indiqué par deux voyageurs allemands, Laura et Lionel.



J’ai donc pris un bateau pour San Pedro, plus au nord, mais je suis arrivé en plein weed- end saint . "No boat service ‘til the day after tomorrow my friend !*" m’a lance le gars du ponton. (*Pas de bateau avant après-demain mon ami !)

Adaptabilité, flexibilité, voilà deux qualités que le voyage enseigne. Je suis donc resté deux jours à San Pedro, station balnéaire pour gros touristes américains. Pas vraiment ma tasse de thé, mais je n’ai pas eu le choix !!



Quand les bateaux ont repris du service, je me suis rendu au ponton pour savoir comment rallier Sarteneja, ma chère Terre Promise, mon petit paradis.



« Bon, il n’y a pas vraiment de service pour aller là-bas, mais si t’es cool avec le capitaine, il pourra certainement faire un crochet et te déposer . » me dit nonchalamment le type du ponton.



Quelques minutes plus tard, je charge on sac et ma guitare dans le bateau. C’est parti pour Sarteneja !



A vrai dire, je ne connais rien de cet endroit et je me fie à l’avis favorable de Laura et Lionel qui y ont passé 2 ou 3 jours. D’après eux, c’est le bout du monde. Un havre de paix caché entre mer et forêt.



En effet, on accède à Sarteneja soit par la mer (avec un service « à la demande ») ou par une route en terre de 80 kilomètres qui traverse la forêt.



Quiconque souhaitant faire une retraite paisible avec un minimum de surmenage, n’hésitez pas à me contacter, je vous donnerai les coordonnées du Backpacker’s Paradise.



Le ponton de Sarteneja



Paradise Backpacker : Un verger couvert de manguiers, des hamacs protégés de la chaleur et des moustiques par une construction sommaire et efficace et surtout, une poignet de voyageurs venus se perdre là .



Kevin, de Montréal, venu découvrir le Belize loin des sites touristiques bondés. Il restera plusieurs semaines au Backpacker’s Paradise pour notamment aider les propriétaires à la rénovation d’un puit Maya.



Simon, de Montréal lui-aussi, que je retrouverai par hazard au Mexique dans quelques semaines.



Et enfin Ali, qui m'invitera chez elle lors de mon passage a Mexico.



Un lendemain de soiree difficile...



Tous les paradis ont leurs inconvénients, celui de Sarteneja : il n’y a pas de distributeur de billets !



Un beau matin, j’ai donc quitté le paradis ! Cela dit en passant, s’il n’y avait pas eu ce léger soucis d’argent, je serai peut-être encore coincé là-bas, au fond d’un hamac.



La route en terre m’a donc conduit jusqu’à Orange Walk où j’ai passé une nuit avant de me diriger vers la frontière mexicaine.



Le lendemain, alors que le bus se dirigeait vers la frontière, j’ai ressenti comme un dernier appel du Belize et je suis descendu à Corozal (dernière ville du Belize avant le Mexique). Ma dernière nuit à Orange Walk ne m’avait pas enchanté plus que ça et je voulais passer un dernier bon moment au Belize avant de le quitter.



J’ai remonté la rue qui menait du terminal de bus à la baie et je suis arrivé sur cette vue !



La soirée s’est déroulée tranquillement sur le balcon de mon hôtel à admirer la baie et à vider quelques verres d’un rhum local dont je ne souviens plus le nom. Il devait être bon !








Suite du programme : Mexique



Alors, détrompez-vous, le Mexique n’est pas un désert habité par des moustachus cachés sous des chapeaux immenses. Tout d’abord, ce qui m’a frappé en jetant un coup d’œil à la carte du pays, c’est la taille du pays !! (Environ 3 fois plus grand que la France !) Je n’ai visité que peu d’endroits dans ce magnifique pays, mais vous allez voir que les paysages sont des plus variés.



D’autre part, j’ai été accueilli d’une façon qui m’a rappelé l’hospitalité Patagonne. Les mexicains m’ont semblé, en général, très accueillants et gentils avec moi. Peut-être ai-je eu de la chance (sûrement) de croiser la route de personnes au grand cœur qu’il me tarde déjà de recroiser !



Elise et Quentin





Ali







Une fois la frontière passée, la première ville que j’ai découverte fut Tulum….et sa plage …




… ses ruines Maya



…Ses cenotés



Ses vautours



…ses lézards



Tulum m’a séduite mais le Pacific m’appelait et j’avais encore « pas mal » de route devant moi.



J’ai abandonné mon idée de départ (aller voir à quoi ressemble Cancun) et j’ai filé à Palenque.



Pourquoi Palenque ??



Le Mexique dénombre des dizaines et des dizaines de sites archéologiques. (Si on ne compte que les sites découverts)



Etant devenu de moins en moins amateur de « vieilles pierres », je me refusais tout de même faire l’impasse sur les beautés du temps jadis et voulais voir à quoi ressemblait une cité Maya.



Après avoir demandé autour de moi, il m’a semblé que Palenque était un bon choix.



C’est sous cette jungle épaisse qu’il y a « quelques années » des explorateurs, des pilleurs de tombes, des aventuriers/ archéologues ont découvert la ville de Palenque.
J’ai donc poser mon chargement dans une cabane au milieu de la jungle et je suis parti à la découverte des ruines de Palenque.



A mon retour des ruines, j’ai eu envi de rester quelques jours dans la jungle.








Quatre jours plus tard, je montais dans un bus pour San Cristobal de las Casas, toujours plus près du Pacific.



Pourquoi San Cristobal ? « Il y a de belles façades coloniales et la ville est agréable » m’avait conseillé …je ne sais plus qui.



Cette ville était sur ma route et à part Granada au Nicaragua, je n’avais pas vraiment visité de ville coloniale. J’ai « sauté » sur l’occasion !!!!














Au bout de deux jours, j’en ai eu assez des façades coloniales et j’ai sauté dans un bus de nuit en direction de Puerto Escondido.





Au matin, j’arrivais enfin devant mon cher Pacific.
Je prends un lit en dortoir dans une guest à l’ambiance survoltée !!
Quelques choses me dit que je vais me sentir bien !











Le dortoir que je partage avec Alister mon colloc australien
Mon colloc' : Alister


Au bout d'une dizaine de jours, je sens que la route m'appelle et je prends un bus de nuit pour Mexico (Distrito Federal).




Vues de Mexico depuis la Torre Latino
El Palacio de Bellas Artes
Un peu de geographie : La ville de Mexico est construite sur un lac... asseche, bien sur !!






Oryx ! Un drole de chat que j'ai rencontre !



Le centre commercial 222 sur Reforma.







Les cousins mexicains des Velib'
Une activite que je ne connaissais pas !
Un matin, avec mon ami Quentin, nous avons decide d'aller grimper sur un volcan: Le Nevado de Toluca.



5h30 : Depart









Ceux qui verraient se profiler a l'horizon le corp denude d'une femme allongee sur les nuages n'ont pas soucis a se faire, il s'agit de l'Iztaccihuatl, l'un des volcans autour de Mexico !




Visibilite incroyable ! Au fond, le Popocatepetl et l'Iztaccihutl !
Environ 4 500 m

Un classique : La table d'une taqueria (ou on mange des tacos !!!)
The right place !
D'autres chats que j'ai croise

Une maison accueillante, quelques part au sud de Mexico...
Tamal. C'est pas une question , c'est un plat typique !
Un taco !

Velo ...
Rose ! Un restaurant de bord de route.


Malgre ces bons moments a Mexico, il a bien fallu que je reprenne la route.



Un beau matin (c'est le cas de le dire), je suis alle a l'aeroport et je suis parti pour Tijuana a la frontiere de Gringoland !



Jusqu'au bout, Mexico m'aura gate !







Hasta luego...



Pour vous mettre un peu plus dans l'ambiance, voici quelques videos !



En direct de San Diego, Californie, je vous embrasse tous et vous dis a bientot.




Mayflower National Park

Rue principale a Sarteneja. Heure de pointe !

Perroquet, Puerto

Tour d'observation, Puerto


Place Garibaldi, Mexico

Sur la crete du Nevado de Toluca

Decollage de Mexico

1 commentaire:

  1. Je suis envieuse...rêveuse...de ta vie merveilleuse !!!!
    Colombe

    RépondreSupprimer