dimanche 14 février 2010

Ca y est, a nous la Thailande !!


Arrives le week end dernier a Bangkok, nous sommes restes 3 jours dans la capitale avant de partir "a la campagne" pres de la frontiere Birmane dans la petite ville de Kanchanaburi. Pour ceux qui ne le savaient pas et nous en faisions partie, c'est la que se situe le tristement celebre pont de la riviere Kwai.
Nous avons passe 4 jours a sillonner la region sur notre scooter.

A Erawan, nous nous sommes baignes dans l'eau claire et rafraichissante des cascades. Un delice comme vous pouvez l'imaginer !

Nous sommes alles nous perdre dans la campagne vallonnee de l'ouest de Kanchanaburi ou nous avons fait la connaissance de Silapajit, un moine buddhiste qui nous a accueilli dans son temple comme s'il nous attendait depuis plusieurs jours. Il nous a initie a la meditation au pied d'un buddha dore, ouvert les portes de sa pagode, offert un bracelet, de l'eau et son amitie.


C'est en quittant les sentiers battus que nous vivons les experiences les plus insolites, nous l'avons verifie cette fois-ci et le verifierons encore et encore !!

Nous avons profite de la journee d'hier pour visiter le JEATH (Japan, English, Australian, American, Thai and Holland) museum retracant l'histoire terrible des prisonniers de guerre qui travaillerent sur le chantier du chemin de fer et notamment du pont pendant l'occupation japonnaise de la Thailande.

Pour l'heure, nous sommes de retour a Bangkok pour accueillir demain nos 2 premiers visiteurs !!

Erawan Waterfalls. C'est vrai que nous n'avons pas des vies tres faciles !!






Coucher de soleil dans la campagne

La riviere Kwai



Le pont apres quelques reparations

Notre guest house sur la riviere


vendredi 5 février 2010

Qui veut recevoir des cartes postales ? Reponse 3e manche

Une nouvelle fois, vous avez fait grimper les records d'audience ! Bravo
La reponse correcte, pour cette 3e manche etait:

.............REPONSE C

Vous etiez nombreux a trouver et aussi... a ne pas trouver !! Que de competition dans cette manche !!

Felicitation a Laurent/Sarah et Leonard qui ont ete les plus rapides !

Voici quelques details !




Delhi, Nous tirons notre révérence !

Vendredi 6 février 2010

Nous avons commencé ce message assis au restaurant de la "Ajay guest house" où nous logions à Dehli depuis 5 jours. La salle rappellait un couloir de métro enfumé mais la nourriture était bonne et il y avait des connections internet. Quel luxe !
Nous quittions Delhi cette nuit-là à 4H pour un vol de 3 heures et demi nous conduisant vers la troisième étape de notre tour du monde: La Thaïlande.

Voilà 2 mois jour pour jour que nous étions arrivés à Bombay et ce pays n'a pas manqué de nous étonner et nous surprendre !
Laissons de côté la pauvreté, l'hygiène, nos aventures gastronomiques et l'état général de délabrement de ce pays pour tenter de vous expliquer ce que nous avons ressenti.
Par quoi commencer ?

D'abord, l'Inde est un pays où règne la sécurité. Même si nous nous sommes senti quelque peu aggressés par les assaults perpétuels de vendeurs en tous genres ou autres chauffeurs de rickshaws, jamais nous ne nous sommes sentis "en danger". Jamais nous n'avons entendu parlé d'une quelquonque aggression physique, ce qui est plutôt rassurant !
En tant qu'occidentaux (blancs), nous suscitons beaucoup d'étonnement chez les indiens. Nous ne comptons plus le nombre de fois où l'on nous a arrété dans la rue pour nous photographier. Parfois, ce sont de véritables séances de shooting que nous "offrons". D'une photo, c'est finalement 4 ou 5, tous y vont de leur appareil ou de leur portable. Brad Pitt ou Madonna n'auraient pas plus de succès !
Pendant ces séances, ils n'hésitent pas à nous passer la main autour du cou en affichant des sourires béats (Les indiens sont très tactiles entre hommes !!). Une fois dans la boîte, toujours la même question:" Country name, sir" puis ils tournent les talons et continuent leur route. Maintes fois nous avons tenté d'échanger davantage mais la conversation n'a jamais pris. Nous avons eu beaucoup de mal à discuter avec eux du fait de l'accent. L'accent indien est assez difficile à comprendre et certainement le nôtre également. Mais en dehors de la langue, il faut savoir qu'il y a aussi un énorme fossé culturel ente eux et nous. Certaines questions un peu "taboues" en Europe vont ici être abordées sans problème au bout de 2 minutes (mariage, salaire...)
Quittant les villes et allant nous perdre dans certains villages reculés, nous avons senti comme de la peur ou de la retenue de la part des habitants à venir vers nous. Seuls les enfants venaient à notre rencontre ce qui nous a tout de même permis de beaux clichés mais malheureusement peu de bavardages.

Nous avons donc sillonné ce grand pays, d'une côte à l'autre, du nord au sud. Nous nous sommes laissé pour plus tard le Rajasthan ainsi que le nord ouest, il ne faut pas abuser des bonnes choses!! Avec un peu de recul, nous arrivons à faire abstraction d'une malheureuse réalité: l'Inde est récouverte de déchets et manque d'infrastructures adaptées pour leur gestion. Ce pays est toutefois très diversifié et nous avons tracé notre route à travers des montagnes verdoyantes au sud du pays, des plaines quasi désertiques dans le centre, de longues plages à l'Est, de hautes montagnes escarpées face aux plus hauts sommets du monde à Darjeeling, de grandes plaines cultivées (rizières)... un peu partout.

Outre les paysages, nous avons également pris plaisir à découvrir certaines villes comme Hampi, Pondicherry, Darjeeling, Varanasi, et enfin Agra avec son majestueux Taj Mahal. Ce magnifique mausolée était pour nous le point incontournable de l'Inde et nous n'avons pas été deçu. Changeant de couleur à mesure que le soleil poursuit sa course, nous l'avons admiré non-stop pendant 2 jours depuis notre "roof top", depuis les bords de la rivière, depuis le Fort Rouge, ainsi que face-à-face depuis son parvis.

Avec le recul, nos premières impressions indiennes pas toujours positives ont tendance à s'estomper pour ne laisser que des souvenirs agréables : le panel de couleurs, la richesse de la cuisine, les scéances photos rigolotes, les conversations avec des indiens, rares mais enrichissantes et surtout toutes les belles choses que nous avons vues !

Quelques vues du Taj Mahal






Vues depuis la terrasse de notre guest house




Versets du Coran sur les murs du Taj Mahal

Bises a tous !!

mercredi 3 février 2010

Varanasi

Quasiment une semaine que nous ne vous avons pas fait part de nos aventures, vous devez sûrement vous demandez où nous en sommes. Nous écrivons depuis le « rooftop » de notre hotel à New Dehli, mais, reprenons chronologiquement...

Lundi 25 janvier 2010
Nous avons fait la connaissance de Régis de Nice qui baroude à travers l'Inde dans un état de « plénitude totale » !!
Dans la soirée, après l'avoir recroisé au web center (3 ordis), il nous propose de partager son expérience, ce qui nous a tout de suite plu. « La perception des villes indiennes est souvent beaucoup plus claire une fois l'esprit embrumé ! »

Au fait, nous sommes à Varanasi, ville très marquée par l'influence religieuse car c'est l'une des grandes places pour la crémation dans l'Hindouisme. Des familles font souvent plusieurs centaines de kilomètres pour apporter le corps d'un de leurs proches afin de le brûler sur l'une des Ghats du Gange à Varanasi.

Nous voilà donc, dans un état plutôt serein, avec le copain Régis, environ 40 ans, grisonnant, à refaire le monde (l'Inde) dans notre chambre.
Il est 21h et les restos ferment tôt, nous quittons donc l'hôtel. Régis connait un endroit sympa surplombant les Ghats ouvert 24 heures sur 24, c'est le Shanti !
Tous les restos agréables s'appellent comme ça en Inde, on le savait déjà, Shanti signifie « cool ».

C'est parti, Régis n'étant pas un fan de marche à pied et nous autres ne sachant comment nous y rendre, nous prenons un rickshaw. Ce moyen de transport déjà étonnant prend toute son essence dans ce genre de trajet.
Il se faufile, fonce, klaxonne. De temps à autre, son chauffeur se penche d'un côté et crache un truc énorme rouge qui éclabousse la route. Tous les indiens chiquent !!



Bref vu de derrière, un trajet en « touk-touk » de nuit dans une circulation dense tient du jeu vidéo. Sans cesse un obstacle à éviter : vaches, vélos, voitures, chiens, pietons, trous, autres rickshaws, scooters, motos, fauteuils roulants (en bois), étals de légumes, enfants... La liste peut facilement s'allonger. D'ailleurs ce soir-là nous avons été bloqués plusieurs minutes par un cortège de mariage avec musique, pétards, fleurs...
Mieux vaut ne pas penser et seulement observer l'esprit détaché.

Après 10 minutes de rodéo dans ce trafic déchaîné, nous voilà déposés dans la vieille ville. (toutes petites rues étroites, sombres et crasseuses)

Nous n'avons pas l'adresse de ce resto et d'ailleurs les adresses n'existent quasiment pas. Tous magasins, restos ou hôtels sont indiqués comme étant « près de La Poste » ou « près de telle Ghat »... Quand on cherche un endroit, il faut se rendre dans le secteur puis demander son chemin, ce qui souvent relève du comique. Nous avons de la chance cette fois car après dix autres minutes de marche, nous demandons notre route à deux canadiens qui s'y rendent. Cool, ceci nous évite quelques longs moments de course de désorientation, d'autant que le chemin est assez compliqué ! On a monté des marches, pris à droite puis à gauche dans une rue microscopique puis première ou deuxième à gauche, puis... Nous suivons ces deux mecs dans ce dédale de rues puantes (ne l'oublions pas). En file indienne, dans l'obscurité, nous progressons les yeux rivés au sol pour déjouer les pièges que ces rues aiment mettre en travers de notre chemin (trous, dalles manquantes, belles déjections de vaches ou autres chiens, flaques d'origine indéterminées...).
Notre procession serpente donc dans ce labyrinthe pour effectivement arriver devant une enseigne bleu électrique qui donne à la ruelle des allures de décor de cinéma. Nous entrons et commençons notre longue ascension vers le restaurant. Dans les vieilles villes comme Varanasi, les immeubles sont étroits, les uns collés aux autres et montent souvent sur 4 sur 5 étages. Les escaliers peuvent être parfois redoutables : des marches de 25 à 30 centimètres de haut et pas plus de 20 centimètres pour poser son pied ! Les rooftop sont de vrais phares quand il faut y monter. Ca y est nous sommes !

Quelques ampoules et une guirlande électrique donnent un air de guinguette. La balustrade et les murs sont peints de couleurs vives. Ce rooftop est accueillant et plaisant, nous prenons place à côté d'un groupe de mecs qui jouent de la guitare, de la flûte et des percussions.
Régis, qui en connaît un rayon sur les trucs « sympa » , commande un bang lassi. (Un lassi, c'est comme un Yop, mais en « maison ».)
Généralement, on prend un banana lassi, c'est bon, mais là, le bang lassi, c'est la même chose avec un supplément « mystique »!!
Nous passons une bonne soirée et dînons bien.
Nous retrouvons assez bien notre route dans le labyrinthe jusqu'à la Main Road, prenons un autre rickshaw et direction l'hôtel. Une courte veillée et nous tombons comme des masses. Merci Régis !

Cette soirée représente juste quelques heures un soir à Varanasi mais nous avons aussi arpenté à pied les Ghats qui s'étendent d'un bout à l'autre de la ville. Varanasi est

Il nous a semblé intéressant et surtout marrant de vous transporter avec nous le temps de cette soirée haute eu couleur qui restera dans nos mémoires.
Notre séjour de 3 jours à Varanasi nous a permis d'approfondir notre connaissance de l'Hindouisme grâce à :
de longues promenades le long des ghats à observer les cérémonies, les bains du matin, les lessives, les enfants jouant au cerf-volant...
la visite de la plus grande université d'Asie avec un temple dédié à Shiva
une fabrique de soie
une ballade en barque sur le Gange
...

Varanasi depuis les toits, le cerf-volant est une activite tres prisee en Inde !



Femmes repliant les vetements apres la lessive

Vue du Gange depuis les toits


Une des nombreuses ghats


Manikarnika Ghat (Burning Ghat)