jeudi 31 décembre 2009

Qui veut recevoir des cartes postales !!! 1ere Manche

Question n°1 :

Depuis leur départ de Paris, Aurélie et Rémy sont accompagnés d'un petit rat, son nom est :

Réponse A : Ratatouille
Réponse B : Patate
Réponse C : Napoléon
Réponse D : Pantoufle



Une petite question simple pour commencer !
A vos commentaires et que les deux plus rapides et talentueux gagnent !!

A très bientôt pour la prochaine manche...

dimanche 27 décembre 2009

De Bombay à Bangalore

Voilà une vingtaine de jours que nous sommes en Inde et nos différents messages n'ont pas tellement fait part d'encens, de magnifiques tissus colorés ou de spiritualié. L'inspiration nous a même manqué faute de comprendre ce pays. En effet, lors du choix de nos destinations autour du globe, nous avions comme but d'alterner les pays "faciles" et les pays "difficiles". Après notre mois en Afrique du Sud, qui fut pour nous une belle révélation, l'acclimatation à l'inde s'avère très corsée. Sans revenir trop en détail sur les sujets sensibles tels que l'hygiène, la pauvreté ou la splendide amabilité indienne, nous allons vous retracer notre périple depuis Mumbaï au début du mois jusqu'à aujourd'hui, surlendemain de Noêl, en direct de notre chambre d'hôtel de Bangalore que nous avons voulu très respectable (wifi, draps propres et eau chaude).

Nous souhaitons tout d'abord tous vous remercier pour vos gentils messages sur le blog ou vos mails de « soutien » que nous avons lu avec beaucoup de plaisir et d'attention afin de comprendre par « quel bout » prendre ce pays étonnant.

Après nos deux jours à Bombay (Mumbaï, beaucoup de villes en Inde portent deux noms), nous avons décidé de prendre le train et ainsi aller prendre l'air plus au sud, à Goa, réputée pour sa douceur de vivre et surtout ses plages.

Gateway of India, Bombay

Bombay, ville polluée

Rémy, heureux d'être arrivé en Inde

Goa, contrairement à ce que nous pensions, n'est pas une ville mais une région de l'Inde. C'est en fait la plus petite du pays. Panaji (Panjim), où nous avons passé 3 jours, est le chef-lieu de la région et ne déroge pas à la règle: surpeuplée, polluée. L'estuaire au bord duquel Panaji s'étend, remonté 5 siècles plus tôt par les portugais pour fonder la ville de Old Goa, voit malheureusement ses plages parsemées d'ordures.

Sur un scooter, nous avons bravé la folle circulation indienne pour aller voir les plages du Nord, notamment celles d'Arambol qui attirent bon nombre de touristes occidentaux. Il est vrai que l'ambiance est reposante et agréable mais, toujours pas à l'aise, nous décidons de continuer notre route.

Nous profitons de l'Alliance Française de Panaji pour chercher à comprendre le manque de tact et d'amabilité des Indiens qui ont croisés notre chemin. (Les Indiens ne nous disent ni bonjour, ni au revoir ni merci, nous grugent dans les files d'attente et n'ont aucune patience pour prendre nos commandes...)
La sympathique indienne qui nous reçoit, nous explique dans un français impeccable, que la sur-population du pays accentue l'individualisme. Il est d'usage de ne pas s'encombrer de formule de politesse, chacun devant jouer des coudes pour obtenir ce qu'il veut.
Nous repartons soulagés de savoir que leur manque d'amabilité ne nous est pas réservé mais est monnaie courante entre habitants.

Chaudement recommandé par Sonnette, la gérante de notre backpacker à Jefferey's Bay (Afrique du Sud), nous sautons dans un train pour Hampi, Karnataka.
Un petit village accueillant et relaxant posé au milieu d'un paysage de roches volcaniques vieilles de 17 millions d'années, Hampi fut, il y a quelques siècles une cité rassemblant plus de 500 000 habitants.

Haut lieu de commerce international, notamment de pierres précieuses, cette ville était devenue l'une des plus importantes de l'empire Hindou. Rasée en 1565 par un Sultan, seuls les centaines de temples souvent en ruines témoignent de sa grandeur passée.


Depuis les années 70, des vagues de hippies viennent passer des jours tranquilles dans ce somptueux décor sur les bords duquel coule la Tungabhabra River.

Funnyboat, utilisé pour se déplacer sur la rivière

Sur la rive opposée à l'ancien bazar, entourés de rizières et de bananeraies, nous avons trouvé ici un lieu calme et non pollué, loin de l'agitation des grandes villes.
Une semaine après, nous y étions encore...

Notre séjour a été marqué par de bonnes soirées (notamment une jam session), de belles rencontres (Daniel le suisse-allemand : un prophète de Dieu ;-) Mickaël, Joel et Julie les français, Jérôme le néo-calédonien... et surtout Will l'australien et Markus l'autrichien), un jour et demi HS pour Rémy et enfin des ballades mémorables.

Jam session

Rémy au bord du gouffre

Regonflés à bloc, nous quittons Hampi pour Mysore, recommandée par plusieurs routards. Après une courte nuit très inconfortable dans le train, nous arrivons à nouveau dans une ville !!

Les bonnes vibrations d'Hampi se dissolvent rapidement dans le fourmillement de cette cité qui montre finalement peu d'intérêt hormis son « Marajah Palace ».


Une nuit dans un hôtel aux occupants très bruyants et sans gêne nous renvoie sur la route.
Cependant, sans avoir réservé en cette période de vacances, notre objectif de passer Noël dans les « backwaters » (Fort Cochin) s'éloigne. En désespoir de cause, nous attrapons un bus pour Kushalnagar.

Nous passons alors une nuit en situation irrégulière dans une « base » tibétaine. En effet, tout étranger doit se procurer un permis pour y passer la nuit. (formulaires, photocopies du passeport, du visa, photos d'identité à envoyer au préalable à Dehli... Que de paperasserie !) Toutefois l'hospitalité tibétaine et la propreté du lieu nous font braver l'interdit. Suivant les conseils du réceptionniste nous évacuons la chambre à 8h du matin afin d'éviter tout contrôle de police.
La visite du monastère tibétain (Golden Temple) et la sérénité des moines nous redonne du baume au coeur.


Nous quittons les chants de prières et poursuivons, toujours en bus, notre périple vers Madikeri. Les routes dans cette contrée sont de plus en plus mauvaises et nous progressons lentement. Madikeri est sale et délabrée.

Noël approche et nos chances de rejoindre les Backwaters semblent nulles. Quelques coups de fil et nous optons pour un réveillon dans les montagnes dans une guest house au doux nom de Honey Valley Estate.

40 kilomètres de route défoncée péniblement arrachés en 2 heures dans un bus bondé ! On nous dévisagent. « Qu'est ce qu'ils font là ? », semblent se demander les usagers du bus. Nous leur faisons un drôle d'effet :soit ils nous regardent avec insistance, soit ils rigolent entre eux. Certains s'enhardissent à nous demander, dans un anglais approximatif, de quel pays nous venons, puis nos noms. Les discutions s'arrêtent là car ils répondent à chacune de nos questions par leur « fameux » hochement de tête et c'est tout !

La nuit est tombée. Le bus s'arrête de temps à autre laissant à peine la possibilité aux gens de monter ou descendre. Aucun nom d'arrêt, comment allons nous savoir où nous arrêter ? Au bout d'environ deux heures, un indien nous fait signe de descendre : Kabbinakad.

C'est notre destination, nous extirpons nos sacs du bus et trouvons effectivement Laizz, la personne venue nous chercher en Jeep. Encore 3 kilomètres de chemin escarpé à travers les plantations de café et nous arrivons enfin à Honey Valley Estate.
Quelle aventure !

Nous restons 4 jours en pleine nature à profiter des montagnes, des autres voyageurs venus se perdre dans cette accueillante auberge et nous passons un singulier soir de réveillon en compagnie de Ben. Comme seul écart, quelques verres de brandy, rhum et autre whisky...

Petite randonnée du 24 décembre, pique-nique au bord d'un ruisseau


Nous décidons de tirer notre révérence le jour de Noël et reprenons la route. qui est toujours aussi mauvaise et encore plus difficile pour Rémy...
Nous faisons halte pour la nuit à Madikeri, où nous décidons d'abandonner notre progression vers le sud et de viser Pondicherry pour le nouvel an. Nous battons des records d'insalubrité cette nuit-là, tous les hôtels corrects étant complets.

Mais nous avons la chance d'assister à un spectacle de Noël mettant en scène les enfants des écoles après un repas de Noël tout à fait inattendu...





Le 26 décembre, 8 heures de bus « deluxe » nous transportent à Bangalore. Nous arrivons courbaturés et affamés.

Au fond du bus, là où ça fait mal au c...

En résumé, nous prenons doucement nos marques dans ce pays qui reste toutefois encore assez mystérieux...
L'un des nombreux mystères encore non élucidés est le désir quotidien qu'ont les indiens de nous arrêter dans la rue dans l'unique but de nous photographier.

Joyeux Noël !!!

Extrait du carnet de voyage de Rémy édulcoré par Aurélie

Jeudi 24 décembre 09

C'est Noël ! Il est 8h du matin. La brume peine à se lever et reste accrochée aux pentes arborées qui nous entourent. Nous sommes à Honey Valley Estate, une guest house perdue au milieu de la montagne. Le paysage est tout droit sorti de « Gorilla in the mist » ou « Gorille dans la brume » suivant de quel côté de la Manche on se trouve. La végétation tropicale est abondante et magnifique. De grands arbres, des fleurs et pleins d'animaux autour de nous, que nous n'apercevons que très rarement.
Il y a deux jours, nous sommes partis en randonnée avec Helena et Guido, un couple allemand sympa. Cette marche de huit heures nous a mené au sommet d'une des plus hautes montagnes de la région, le Tadiannamol (1745 m). Une belle ballade TRES SAUVAGE.
Nous sommes dans un endroit magnifique, eco-friendly, calme. Nous logeons dans une petite chambre un peu poussiéreuse séparée de nos voisins par un mur qui ne va pas jusqu'au plafond. Nous profitons donc allègrement des discussions et autres ronflements de nos « co-locataires ».
Outre la vue remarquable de notre « suite »: un petit vallon recouvert d'une dense végétation au fond duquel coule un ruisseau, nous bénéficions d'un emplacement stratégique à seulement quelques mètres des chiottes. Pratique pour se soulager pendant la nuit (au cas où), cette position de choix nous place à un avant-poste intéressant profitant du fumet d'urine émanant des WC « à la turque ». Heureuse, celle qui, par ses allergies, à le nez bouché. Ces mêmes WC sont également notre cabine de douche, « à l'indienne » cette fois-ci. Une douche à l'indienne se compose de deux robinets, un froid et un chaud (l'eau est ici chauffée au feu de bois), d'un seau qui fait office de mitigeur et d'un genre de pichet qui remplace la pomme de douche. Malgré le côté rustique, cette méthode est assez ludique (pour le moment!).
Les repas quant à eux, méritent quelques égards. La nourriture en Inde est "assez" variée. Je n'ai pas fait le tour de toutes les cartes mais la liste des plats prend souvent plusieurs pages. Une grande partie est végétarienne mais on trouve également du poulet, du porc et de l'agneau. Le boeuf est banni pour une question religieuse que je n'ai pas cherché à identifier. Bon nombre de plats sont cuisinés en sauce et accompagnés de riz ou de chapati (genre de crèpes en plus épais). Notre bonne vieille baguette est remplacée par des nanns, qui s'apparenteraient à des pancakes, souvent au fromage (cheese nann), les préférés d'Aurélie.
L'une des principales richesses de l'Inde est les épices qu'ils ne manquent pas d'ajouter dans chaque plat. Inutile de commander un plat non-épicé, il sera forcément relevé, au grand désespoir d'Aurélie. Même mon palais pourtant habitué aux plats pimentés fait parfois triste mine. On mesure donc le degré d'épices dans son plat au nombre d'heures passées aux toilettes à se vider d'un bout ou de l'autre. J'en rajoute un peu, j'en conviens. Quoi que ! Si l'on intègre dans l'équation la notion d'hygiène, souvent délaissée par nos chers cuistos indiens, et la fragilité de nos petits intestins occidentaux je ne suis pas très loin d'une description exacte de la situation. Quelques pages plus tôt, je mettais en avant l'importance de ne pas comparer et de se laisser aller à l'Inde. En effet je me laisse souvent aller le long des pentes blanches et lisses de ce temple en faïence si propice à la méditation. Un sourrire coincé, une contraction abdominale et c'est l'inde toute entière qui me traverse. Aussi, un soir, je me souviens avoir médité, la tête à l'aplomb d'un seau en fer avant de me libérer totalement du poids des maux que je gardais en moi. Ca y est, je pense commencer à toucher du doigt la spiritualité indienne... ;-)

Vue de notre "suite"

Végétation tropicale

Tadiannamol et son chapeau nuageux

Guido et Héléna

Héléna, Guido et Ben (l'anglais irlandais) avec Rémy






Masala Paneer, plat végétarien épicé

WC "à la turque" et douche "à l'indienne"

Aurélie, Honey Valley

Rémy, Honey Valley

vendredi 18 décembre 2009

Nos debuts en Inde...

Remy Hasselof in Goa

L'air indien nous fait du bien (Surtout a Aurelie)

Ici meme les vaches ont droit au bonheur

Plage Goa

Enfants a la gare de Magdaon, Goa

Un des nombreux temples d'Hampi, Karnataka

Des enfants... encore

Good Kwality. Et oui grosse influence anglaise !!

Des enfants...

Aurelie en campagne presidentielle

Une coupe originale...

Vue de Hampi

Nous deux...

"Danse avec les singes"


Nous donnerons nos impressions plus tard, en attendant nous souhaitons un joyeux anniversaire a Julia, Jean-Charles, Elise et Sophie.

Bisous a tous, on a un train a prendre !